'Anni Di Masturbazione' is an CD album from Salerno based noise musician Italo Belladonna aka Venta Protesix.
It is a collection of his best tracks realised between 2008-2015 and is due for release on Adaadat in October 2015.
Venta Protesix has imposed himself as the most prominent representative of the emerging musical tradition known as laptop micro-autism or bruitist stochasticism. Alienated from all contemporary music scenes, trapped in an imaginary Japan populated by bidimensional pre-teens and sexual violence, and concentrated on pursuing the most radical possibilities of digital noisemaking, Venta Protesix articulates his output as of a sonic virology aimed at designing aural pathogens capable of generating physical forms of distress in the listeners.
"The noise itself speaks to Venta Protesix's hyper-exuberance, featuring a skittering cast of noise fragments. The expertly grating tidbits are graced with titles like 'Sexting and lolis occupy the great part of my day' and 'Dreaming about lolis on antidepressants with wet pantsu.' As VP makes clear, the noise aims to irritate and disturb."
Michael Tau (Vital Weekly)
Tracklisting : (Click on the titles to play the tracks)
J'ai rendez-vous avec Italo. Equipé de son bel ordinateur rutilant, il m'excite aussi bien l'oreille que le vit. Chantre d'une accoustique digitale et d'une érotomanie sucrée, il est la promesse d'un bonheur simple. Je loge la cassette dans mon magnétophone et déjà je sens mon chibre gonfler : les souvenirs d'une bluette fantasmée avec ma petite ado-prego affluent.
Je ferme les yeux.
Séduction
Son masque chirurgical cache maladroitement son appareil dentaire encore empli de cornflakes et de sperme. Elle est jolie. Ses petits boutons s'alourdissent et son bedon s'arrondit. Elle s'enlaidie. Son oeil brun, humide et triste, me scrute dans l'espérance d'une fessée peut-être. Comme ce jour où sa vertu s'en fut. Mais de son minois de lolita, je ne vois que le cache-oeil. Elle est belle. Elle est femme.
Je ne l'aime plus.
Répulsion
Ses caprices, ses blessures, son réduit admirable n'y font rien : la frustration de ne plus pouvoir gouter au délice menstruel initial me tourmente. Pour seule fantaisie, ne reste que ses lèvres roses et brillante qu'un vomi de future mère vient orner. L'impureté est un bienfait et la privation un bonheur.
L'enfance s'est envolée.
Expiration
Je crois entendre un soupir dans le haut-parleur et la reconnais : sa bouche joliment entrouverte et sa langue humide de fluides incertains est l'ultime tableau. Ne me reste que la honte comme seule consolation. Ne pas rougir : fin de la romance. Reste cette bande qui se déroulera encore dans un déluge de modulations et d'éclats sonores. J'ouvre les yeux.
L'abus est une zone de confort et l'illusion la seule réalité.